Les maladies

Prévenir : la vaccination

Faire vacciner son chat, c’est le protéger de maladies contagieuses affectant gravement sa santé et pouvant même entraîner sa mort. 

 

Le typhus : maladie due à un virus, trés contagieuse, entrainant l'apparition de vomissements et de diarrhée, avec un état d'abattement important et en général une forte fièvre. L'analyse de sang montre une diminution forte du nombre de globules blancs, tue souvent les chatons en bas âge ; mais parfois aussi les chats adultes. Traitement à mettre en oeuvre : stopper les vomissements, réhydrater, et antibiotiques pour éviter les complications... (rappel : les antibiotiques sont inefficaces sur les virus).

 

Le coryza : maladie contagieuse due à des virus de différents type qui se traduit par une atteinte des voies aériennes supérieures (éternuements répétés, écoulement ou pus au niveau des narines, ulcérations dans la bouche, conjonctivite c'est à dire que les yeux coulent, sont rouges parfois présence de pus). Le traitement fait appel à des antibiotiques pour éviter les surinfections (les virus créent les premières lésions sur lesquelles viennent se développer des bactéries (sensibles elles à certains antibiotiques)), à du sérum, à des nettoyages des yeux et du nez avec des produits adaptés. Complications ultérieures : passage au mode chronique avec résurgence régulière de ces symptômes, d'où l'intérêt de bien vacciner son ou ses chats.

 

La leucose : elle est due à un virus redoutable puisqu'il tue souvent le chat après quelques années d'infection "silencieuse". Ce virus se transmet de chat à chat par simple léchage. Certains chats se débarrassent du virus sans que l'on sache ni comment ni pourquoi : alors pas de précipitation sur l'euthanasie ! Cette maladie se traduit sur le plan clinique par des symptômes trés variés ; le virus diminue en effets, la baisse des défenses de l'organisme et la mort surviennent en général aprés une infection par un germe opportuniste. Il n'existe pas de traitement efficace : une transfusion à partir d'un chat sain permet parfois des rémissions de 6 mois...

 

==> Les vaccins sont efficaces dés 7 à 8 semaines d'âge, avec un rappel 1 mois après, puis tous les ans.

 

==> Il existe d'autres maladies infectieuses moins courantes, mais auxquelles il faut également faire attention : la chlamydiose et la rage.

 

La chlamydiose : maladie infectieuse entrainant des symptômes proches de ceux du coryza. Le traitement fait appel à des antibiotiques et des soins locaux. Des vaccins existent, mais certains entrainent parfois de fortes réactions vaccinales. C'est pourquoi pour l'instant cette vaccination est beaucoup moins fréquente que la vaccination "classique" typhus/coryza/leucose. 

 

La rage : le vaccin antirabique est nécessaire pour entrer ou sortir du territoire français, il s'effectue après 3 mois et nécessite 21 jours d'incubation puis se renouvelle chaque année.

L'élevage : les dépistages

Certaines pathologies non-vaccinables nécessitent un dépistage régulier. Tout bon élevage félin doit prévenir la transmission de maladies héréditaires ou infectieuses. Même si le sibérien est une race récente peu concernée par de lourdes maladies, certaines pathologies rares apparaisent telles que la HCM et la PKD.

 

FIV (sida félin) : Feline immunodeficiency virus ou virus de l'immunodéficience féline, peu importe, ce virus est redoutable et ressemble beaucoup à celui de l'homme même si pour l'instant on n'a jamais pu démontrer une quelconque contagiosité à l'homme. Ce virus se transmet par griffures, morsures, accouplement (sang). Les sympômes sont trés variés puisque le virus provoque un effondrement progressif des défenses de l'organisme. Un chat peut être "séropositif" pendant de nombreuses années sans présenter le moindre symptômes.

 

FeCoV (coronavirus) : Le coronavirus entérique félin est très courant, en particulier lorsque de nombreux chats cohabitent. La plupart des chats infectés ne développent aucun signe clinique, si ce n’est une diarrhée légère. Ils peuvent cependant le transmettre à leurs congénères, par ingestion (transmission oro-fécale) ou inhalation, avec un risque de mutation qui est la forme du coronavirus félin responsable de la PIF. Le virus muté est alors capable d’envahir et de se reproduire dans les globules blancs macrophages. La maladie peut prendre deux formes différentes : sèche ou humide. Il n’existe aucun traitement spécifique de la PIF, les soins sont essentiellement symptomatiques (traitement des crises convulsives et des difficultés respiratoires), du moins aussi longtemps qu’une certaine qualité de vie peut être assurée. Cependant, l’isolement du chat contaminé n’est pas nécessaire car la forme mutée du coronavirus ne se trouve que dans les globules blancs et n’est pas extrudée.

 

FeLV (leucose) : précédement vu.

 

==> Les diagnostiques de ces maladies s'effectuent grâce à une prise de sang. Pour le confort du chat, il a été mis au point des tests simples et pratiques, réalisables par le vétérinaire au cours de sa consultation. Quelques gouttes de sang suffisent à pratiquer le test de dépistage de l'un et l'autre des virus. Rapides, ces tests permettent au vétérinaire de nous rassurer et de pouvoir vacciner le chat, ou d'établir en quelques minutes un diagnostic de l'infection. Mais les tests par PCR (envoyés à un laboratoire) restent les seuls véritablement fiables, le résultat étant connu sous 10 jours.

 

CMH (la cardiomyopathie hypertrophique féline) : se traduit chez le chat par un épaississement des parois du cœur (muscles papillaires, myocarde) ce qui l'empêche, au fur et à mesure, de remplir son travail de pompe. Ce syndrome évolue de façon variable selon les individus entre quelques mois et plus de quinze ans. S'il s'agit d'une forme génétique, une transmission héréditaire existe. C'est pourquoi, pour améliorer la détection d'individus porteurs, une écographie est faite sur les reproducteurs entre 12 et 18 mois, notamment avec le service de Cardiologie de l'école nationale vétérinaire de maison Alfort, afin de les éliminer du circuit de reproduction. 

 

PKD (la polykystose rénale) : maladie qui se caractérise par l’apparition lente et progressive de kystes principalement au niveau des reins. La réalisation d'une échographie rénale et d'un arbre généalogique sont les deux piliers du diagnostic. En effet, le chat sera atteint si au moins l'un des deux parents est atteint. Ce qui signigie que si les parents ont été testés négatifs, les chatons seront assurément négatifs. Dans le cas inverse, la probabilité de transmission est d'un sur deux.

 

==> Mes chats sont dépistés pour le FIV et FeLV, ainsi que pour la HCM et PKD à partir de 18 mois, en suivant un protocole de contrôle pour la HCM.

 

Chatterie inscrite au LOOF depuis 2011 sous le N° 18045

Vidéos Youtube
Vidéos Youtube

Certificat Technique de l'Animal de Compagnie N° C-1476 (obtenu en Juin 2010 à Paris)